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Les 100 décès atteints parmi les ex-Rhône-Poulenc

L’amiante continue de faire des ravages. Ainsi, le comité action prévenir et réparer (Caper) Nord-Isère qui accompagne les victimes de l’amiante, comptabilise désormais une centaine de décès parmi les ex-salariés de Rhône-Poulenc, à Roussillon.

Ces personnes avaient été reconnues comme étant atteintes de maladie professionnelle par le tribunal des affaires de sécurité sociale. Face à la situation, le Caper entend multiplier les actions en Pays roussillonnais et les partenariats avec les chercheurs. Le comité a décidé aussi de financer une étude du CNRS sur les conséquences des maladies dues à l’amiante – généralement des cancers- dans les relations familiales et sociales.

http://www.formation-prevention-amiante.com/
Centre de formation en prévention du risque amiante sous-section 4 en Rhône-Alpes et sur toute la France.

Les ex-salariés d’Alstom obtiennent 13 000€ aux prud’hommes

Les 103 ex-salariés d’Alstom, basé à St-Florent-sur-Auzonnet jusqu’en 2001, ont obtenu gain de cause le 17 octobre dernier au conseil de prud’hommes d’Alès, face à leur ancien employeur. Chacun recevra 13 000€ de dommages et intérêts au titre du préjudice d’exposition à l’amiante. 

C’est une belle victoire, 13 ans après la fermeture du site“, souligne Jean-Guy Skiersky, président de l’association de défense des anciens salariés, qui se bat depuis des années pour la reconnaissance du préjudice de l’amiante. Pour rappel, le site a été déclaré amianté par le ministère du Travail début 2012 et 65 personnes sont aujourd’hui bénéficiaires de l’allocation des travailleurs de l’amiante. Six d’entre elles ont développé des pathologies liées à l’amiante, dont un employé administratif. “Certains n’ont pas retrouvé d’emploi après leur départ. Désormais, ils sont assurés de partir à la retraite à taux plein“.

Toutefois, les ex-Alstom se préparent à ce que la direction fasse appel de la décision auprès du tribunal de Nîmes. “Ils ne reviendront pas sur le fond, mais ils vont tenter de baisser le montant des indemnités“, craint Jean-Guy Skiersky. L’ensemble du personnel était ainsi réuni en assemblée générale ce matin à Alès, pour échanger sur la défense à envisager en cas de réaction d’Alstom dans les deux semaines à venir. D’autant que le jugement n’est pas exécutoire, et qu’il ne sera mis en application que si les salariés gagnent en appel. “Je sais que ce sera difficile, mais il faudra détailler ce qui a changé dans votre vie après votre contact quotidien avec l’amiante”, a expliqué un intervenant.

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